Notre histoire
Des sorciers au service de la Maison Medici
Au XVe siècle, Lorenzo di Piero de' Medici s'entoure d'un groupe de sorciers à demeure. De nombreux sorciers dont Giovanni Pico della Mirandola, Bartolomeo della Rocca, Luca Gaurico, Isabella Cortese, Gianbattista della Porta ou encore Marco Bragadino se succèdent au service de la famille. La Haute Renaissance italienne voit s'épanouir une période de félicité entre le monde moldu et le monde sorcier.
Giordano Bruno, la rupture avec le monde moldu
Héritier de cette période riche d'échanges avec le monde moldu, Giordano Bruno tente de leur livrer trop précocement les connaissances alors acquises par les sorciers. L'exposition de ses découvertes sur l'héliocentrisme, l'existence d'un univers infini dépourvu de centre comme de circonférence ou encore la monade (une entité indivisible qui constitue l'élément minimal des choses matérielles et spirituelles) sont extrêmement mal reçues et il est arrêté par l'Inquisition. À l'issue d'un procès qui dure huit ans, il est livré aux autorités et meurt brûlé vif. La tragédie mène la Scuola di Magia di Firenze à cesser toute transmission de savoir à la société moldue. Ferdinando II de' Medici, très neutre, réduit l'influence des gens d'Eglise et tente de temporiser mais les outrages sont trop nombreux.
La fin du pacte avec la Maison Medici
Cosimo III de' Medici cesse d'accorder sa protection aux sorciers contre l'Inquisition. Cet avènement signera la fin de pacte entre la Scuola di Magia di Firenze qui devient hermétique au monde moldu. Dès lors, plus aucun sorcier né de parents moldus ni aucun sang-mêlé n'est admis.